Quand le jugement s’arrête, on va naturellement à la rencontre de l’autre. Et aller à la rencontre de l’autre, c’est, aussi, aller à la rencontre de soi. C’est Spinoza qui disait si justement ces mots-là : “Ne pas se moquer, ne pas déplorer, ne pas détester mais comprendre.” Est-ce que vous pouvez sentir la douceur qui habite le mot comprendre dans cette phrase? De la compréhension. De la tolérance. De la bienveillance. En enfin, de la douceur. Dans nos regards. Et dans nos coeurs. On pourrait prendre le temps de se demander : À quoi sert le jugement ? La moquerie ? À quoi servent les préjugés ?À quoi servent les suppositions ? C’est du temps et de l’énergie dépensés inutilement. Quand on pourrait dépenser ce même temps et cette même énergie à créer, à concevoir, à imaginer. À donner vie, aux choses, aux idées, à l’amour. Nous avons toujours cette liberté là : choisir ce que l’on souhaite expérimenter à chaque instant. Comment on désire vivre le temps qui nous est offert. Mais vous savez, cette liberté, c’est une grâce qui nous est donné. Un cadeau de la Vie. Une belle opportunité. Et quand on arrête de juger… Un jour et contre toutes attentes, on découvre alors l’amour. On rencontre réellement cette chose si précieuse qu’est l’amour. Et je ne vous parle pas d’amour, avec du rose et des paillettes. Je parle de cette chose inexplicable qui nous anime tous. Au plus profond de nous. De cet élan de Vie qui nous habite ou qui nous visite. Tous. Sans exception. Quand le jugement s’arrête et que l’on met du baume sur nos coeurs, de la douceur sur nos peurs. On est enfin prêt à découvrir de nouveaux horizons. On est enfin prêt à partir explorer la Vie… Comprendre… J’aime cette idée que l’on peut tenter. S’aventurer. Oser vouloir comprendre. Oui, que l’on ai l’audace de prendre le temps de chercher à comprendre quand la tendance générale serait de juger sauvagement.