Mes Confidences (1)

J’ai envie d’écrire ce soir, j’ai envie d’écrire tout ce qui me passe par la tête. Comme si ce clavier d’ordinateur était mon espace de confidences. Cela me fait remonter des années en arrière, quand j’écrivais dans mon journal intime Totally Spies. J’ai alors la gorge qui se noue quand j’y pense. Un souvenir triste me traverse l’esprit aussitôt. J’aime la mélancolie pour ce qu’elle est : le bonheur d’être triste.

Le bonheur d’accueillir ce sentiment que j’ai visité par le passé tant de fois. Ce sentiment qui me donnait l’impression de mourir aussi. Ce sentiment que je découvre aujourd’hui de façon toujours différente. J’ai envie de vous partager qui je suis vraiment. Pas seulement les sourires et l’Amour que je vous partage tout le temps.

J’ai envie de vous partager mes failles et mes faiblesses. Je crois qu’il faudrait être fou pour penser que ce sourire et cet Amour pour la Vie est atterri comme ça dans ce corps et dans cet esprit là. Sans histoires. Sans blessures. Sans tracas. C’est vrai que je ne parle pas souvent du passé. Etrangement je n’aime pas vraiment aller le visiter. Je préfère l’instant présent. C’est là que tout existe vraiment. Mais ce soir c’est différent. Ce soir, le présent rencontre le passé. Juste pour se rendre compte de tout le chemin qui a été fait. Juste pour accepter, pour se détacher, pour accueillir, pour partager et pour transformer.

C’est comme une nécessité pour continuer de grandir et de s’ouvrir. Une pensée me traverse alors l’esprit : « Je suis comme vous ». Je suis un être humain, qui a beaucoup souffert. Qui n’a pas toujours été compris. Qui n’as pas toujours été respecté. J’ai été écorché. On m’a abîmé avec les mots, avec les actes. Et très étrangement, je me suis moi-même abîmée. J’ai eu beaucoup de plaies. J’ai encore des cicatrices ça et là.

Est-ce que vous saviez qu’un bébé qui ne reçoit pas d’amour pense que c’est lui-même le problème ?

Au lieu d’accuser son papa ou sa maman, il s’en veut à lui. Je crois que c’est là que commence tous les problèmes. Mais quand on sait ça, on peut guérir. Moi aussi j’ai agis comme ça avec moi. Quand je regarde en arrière, je ne peux m’empêcher d’avoir un regard rempli d’amour pour ce que j’ai vécu et comment je l’ai vécu.

J’aimerai aller voir l’enfant que j’ai été et lui dire « ne t’en fais pas, je serai toujours avec toi, tu existeras toujours en moi et on va s’en sortir, je te le promet ». Je crois que c’est lui qui fait couler ces larmes sur mon visage à ce moment précis. Il est touché que je pense encore à lui, qu’il existe encore en moi.

Je fais un saut en avant dans le temps, je pense à toutes les épreuves et toutes les décisions, tous les choix. J’arrive à mes 15 ans. Une envie d’arrêter le calvaire dans lequel je vis. Une envie d’arrêter l’enfer d’être incomprise. Etrangement, quand on prend le risque de mourir aux yeux des personnes qui nous sont le plus chers, on prend par la même occasion la chance de naître à soi-même.

Et c’est là que la Vraie Vie commence. La Vie comme je l’aime depuis toujours. La Vie comme je l’entends. La Vie comme je la sens. La Vie comme je la vois. La Vie comme je la raconte. Et c’est là aussi que la guérison commence. Car il faut des mots pour guérir les maux.

Alors on peut parler de souffle nouveau, de nouvelles sensations, de nouveaux sentiments. Il y a de la magie à passer de l’enfer au paradis. Il y a de la magie à passer de la cage à la liberté. Il y a de la magie à passer du silence à la parole. Mais il n’y a pas que cela. Il y a des peurs aussi. Il y a la peur de la solitude. Il y a des questions, notamment : Que deviens-t-on sans famille ? Qui va s’occuper de moi ? Qui va me donner de l’Amour ? Et souvent ce sont nos plus grandes épreuves qui deviennent nos plus beaux cadeaux pour le Monde qui nous entoure.

La réponse : c’est moi.

Je suis la seule à pouvoir prendre soin de moi. Je suis la seule à avoir toujours été là pour moi. Je suis la seule à pouvoir me donner vraiment de l’amour, inconditionnellement. Alors c’est ok, c’est comme ça que ça fonctionne et c’est pas si mal après tout !

Parce que, quand je regarde de plus près, je suis la plus belle personne de ma Vie et c’est grâce à moi que tout se construit. Mais il y a aussi « La Vie ». La Vie que j’aime tellement depuis si longtemps. La Vie à qui j’écris. C’est bizarre, non, d’écrire à la Vie ? De commencer chaque lettre comme ça : « Chère Petite Vie, …  » et de lui raconter tout ce que je ressens. Moi je trouvais ça super bizarre, mais c’était moi, alors c’était ok ! Il y a donc la Vie, à qui j’écris, à qui je parle, à qui je partage chacune de mes pensées, de mes peurs, de mes espoirs.

Et puis il y a ce soir-là, ce soir d’étoiles filantes. C’est la première fois que j’assiste à un tel spectacle. On me dit de faire un voeu. Je fais le voeu le plus important pour mon âme : Être Heureuse. Ok, c’est ça que je veux vraiment ! Tout le temps. En acceptant toutes mes émotions. En vivant toutes les situations, toutes les sensations. Être profondément et sincèrement heureuse.

Les années passent, on fait un bon en avant encore : 18 ans, FAC de communication, problème aux reins, une semaine d’hôpital, perdre tout encore une fois : FAC, appartement, etc.. Trois rencontres formidables. Un livre : Petit Traité de Vie Intérieure. Un deuxième livre : Pouvoir Illimité. Une résonance dans le coeur et dans l’esprit. Une sensation de vérité. On arrive alors à Paris, un rêve réalisé. Une valise de 20 kilos, pleins d’espoirs et de peurs. On recommence encore à zéro. Une vie remplie d’échecs, et de réussite, mais aussi d’épreuves, de challenges, de doutes. Une recherche de vérité. Premier vrai appartement. Première voiture. Premier job dont je suis fière.

Et après ?

Et après je crois que j’ai vraiment compris que j’avais une capacité à toujours voir le positif de chaque situation, j’avais une capacité à rendre tout beau autour de moi, à créer du bonheur, à me contenter mais aussi à gagner, à triompher, à aimer, à réussir, à inventer, à retenir que le meilleur. C’est à ce moment là que j’ai compris que j’étais passionnée par le Bonheur. Première moto, deuxième passion. C’est à ce moment là que j’ai compris que le bonheur est la raison de notre existence ici sur cette terre. On vit vraiment pour être heureux.

À partir de cet instant, le temps s’est allongé. À partir de cet instant, j’ai vraiment compris la magie de vivre l’instant présent. J’ai compris que la Vie était vraiment très grande et de nouvelles expériences toutes plus belles les unes que les autres se sont présentées à moi. Car j’étais prête à les accueillir.

Mais j’étais aussi prête encore à lâcher tout encore une fois : appartement, travail, voiture. On recommence encore avec seulement un sac à dos et toute une Vie à l’intérieure.

Et c’est là que j’ai fais la plus belle des découvertes : les mots qui dansent dans mon âme qui sont :

La Vie est Tellement Belle.

Je souhaite à tout le Monde de découvrir ces parts qui habitent l’âme de chacun, j’en suis certaine. Je découvre l’Amour dans ma main. Je découvre ma propre vérité : j’aime profondément la Vie avant tout. Et c’est ce qui m’a toujours aidé à tout Vivre, à tout surmonter. Je prends une respiration… Vous savez la Vie c’est quelque chose de complètement fou quand on y pense.

On vit tant de choses lorsque l’on est réellement en Vie. Et c’est tellement important de tout Vivre, de tout transformer et surtout, surtout, surtout de mettre de l’Amour dans tout cela. Il n’y a que l’Amour qui transforme les cauchemars en contes de fées.

Tout paraît insignifiant quand l’Amour est à vos côtés. Parfois, vous savez… Il m’arrive d’ouvrir les yeux et d’être submergé par tant de beauté, tant d’émerveillement, tant d’Amour. Je ne comprends pas bien ce qu’est la Vie, et peut-être que je ne la comprendrai jamais, mais je sais une chose : Elle est Tellement Belle, tellement.. Tellement.. ! Laissez-vous traverser par Elle..

Follow
...
Back
Cart Your cart 0

Votre panier est vide.

Total0
Checkout
Empty

This is a unique website which will require a more modern browser to work!

Please upgrade today!