Le jour où j’ai arrêté de me plaindre, j’ai compris que rien ne m’était donné pour m’écraser. Au contraire, tout ce qui se présentait à moi était là pour m’élever, pour me faire grandir et pour m’apprendre à aimer et à vivre encore plus intensément.
Le jour où j’ai arrêté de me plaindre, j’ai compris que rien ne m’était imposé. J’avais toujours le choix. De mes réactions. De mes interprétations du monde qui m’entoure. J’ai alors appris ce qu’était la véritable liberté.
Le jour où j’ai arrêté de me plaindre, j’ai aussi compris que toutes les expériences, toutes les rencontres étaient une grâce, un cadeau, un privilège généreusement offert. Et quand quelque chose quittait ma vie, je n’avais pas besoin d’être triste, car la vie n’est qu’un simple mouvement. Tout est changement. Tout est cycle. J’ai appris à clore des cycles, à renoncer, à lâcher ce qui n’avait plus sa place.
Il y a mille et une façons d’interpréter tout ce qui se présente à nous dans la vie. J’aime l’idée d’opter pour le filtre de toutes les couleurs. Apprendre à voir toutes les couleurs de la vie.
Ce qui est fabuleux quand la plainte cesse, c’est que l’on retrouve tout notre pouvoir d’être, de créer et d’impacter notre expérience de la vie comme on le souhaite à l’instant présent. Et c’est sûrement cela la délivrance. Passer de la souffrance à la présence.
En écrivant ces mots, je me dis que c’est formidable d’avoir la chance d’expérimenter tout cela. C’est fabuleux et en même temps, c’est très optimiste pour chacune de nos relations, nos amis, notre famille, le monde.
Je vous invite à essayer, pendant un jour, une semaine, un mois, voire une année, de faire l’effort d’arrêter de vous plaindre. Car tout le monde se plaint tellement, qu’aller à contre-courant en arrêtant de se plaindre est un véritable défi. Et d’accueillir tout ce qui se présente à vous comme un cadeau et non comme un fardeau.
Derrière les plaintes, les rancœurs, la haine, la colère et la tristesse se cachent des trésors inestimables… Je vous souhaite de tout cœur d’aller les découvrir.