Mes Confidences (2)

Vivre est une sacrément belle aventure… Je sais pas vous, mais moi, j’ai toujours trouvé ça complètement dingue. Du simple fait de respirer. Jusqu’à la mort que nous rencontrerons tous un jour. Nous avons cette capacité de comprendre et de vouloir donner du sens. Et pourtant on ne sait pas. On ne sait pas expliquer ce que l’on fait ici. Quel est le sens de tout cela. Où l’humanité va. De tous les jeux que nous avons mis en place. Nombreux n’ont simplement aucune utilité. Nous créons de toute pièce des règles que nous continuons de faire exister. Qu’importe les victimes de ces règles. Nous oublions que nous sommes tous frères et soeurs. Qu’importe nos racines. Nous nous racontons beaucoup, beaucoup trop d’histoires qui causent des dommages collatéraux par milliers, voir par millions. Et ces histoires ne riment à rien. Mais maintenant… À cet instant précis, j’ai envie de vous partager mon bout d’histoire. Mes pensées les plus profondes. Celles que l’on ne comprends pas et qui dérangent parfois. J’ai envie de vous parler de mon propre rapport. À moi. À l’autre. Au Monde.

Alors c’est toujours rigolo de partager le rapport que l’on a avec soi-même. Rien qu’en écrivant ces mots, un sourire naît sur mes lèvres. Je ne comprends pas grand chose de ce qu’est la Vie. Et ma propre Vie est une énigme remplie de mystères, de zones d’ombres, de points d’interrogation. Je dois vous avouer que, tout de même, je m’aime profondément.. si ce n’est, autant que j’aime la Vie ! J’ai une réelle chance d’être moi. D’avoir toujours été là pour créer l’oeuvre de ma Vie, d’avoir suivi mon intuition, de m’être fait confiance. De m’aimer autant. Et en écrivant ces mots c’est ma gorge qui se noue. Je peux sentir l’émotion venir de cette part, la plus profonde de moi, remonter jusque dans mes yeux. C’est peut-être sa façon, à elle, de me remercier et de m’indiquer sa présence.

Je rencontre souvent la solitude comme drôle de compagnon. Je rencontre souvent les innombrables paradoxes de la Vie aussi. Ils viennent me rendre visite. De façon inattendue. C’est toujours une surprise. Et ils s’amusent en prenant part au grand Jeu de la Vie. La seule chose que je comprends véritablement c’est que je ne comprends pas. Une part de moi est infiniment triste de ne pas comprendre. Mais je n’ai plus peur de le dire. Et je me créée des espaces. De grands espaces. Dans mon esprit et dans mon coeur. Pour pouvoir visiter ces choses là quand bon me semble.

Je ne sais pas comment la plupart des personnes font pour ne jamais aller visiter ces questions existentielles, ces parts-là si profondes d’elles-mêmes. Est-ce le graal de pouvoir aller rendre visites à ces questions là ? Je ne sais pas…

Parfois je marche dans la rue et je regarde ce qui m’entoure avec un regard étranger. Comme si c’était la première fois que mes yeux voyaient le monde. Je m’aperçois alors à quel point tout est fabuleux. J’ai l’impression que les gens autour sont comme habitués, voir blasés, du miracle qu’ils vivent à chaque instant. Comme s’ils avaient oublié le prodige que chacun d’eux est. C’est peut-être cela qui me fait autant aimer l’autre et le Monde. Personne n’arrive à prendre véritablement conscience de sa beauté intérieure. Et ils sont rares, ceux qui, sont de simples miroirs qui permettent à l’autre de se voir, dans toute sa beauté.

J’ai rencontré un jour, une personne qui avait trop conscience du monde qui l’entourait. Il savait combien les réalités sont toutes différentes et se superposent les une aux autres. C’est étrange quand on y pense. Au moment où un miracle se produit, un évènement que certains jugeront de catastrophique ou de tragique peut également se produire. La sur-conscience. Mais peut-être qu’elle est là la clé : Arrêter de juger. Quand on se rappelle que l’on ne comprends pas grand chose, cela devient plus simple de ne pas juger !

Alors en allant encore un peu plus loin dans ma pensée et dans mon coeur, je ne peux m’empêcher de respecter cette envie de liberté qui vit en moi. À chaque instant elle est présente. Quand je respire, elle respire. Quand je me lève le matin, elle, elle vole déjà. Quand je coule sous le poids des règles de ce Monde, elle m’élève plus haut encore. Elle est une de mes plus belles facettes. Et quand je réussis à la comprendre et à la respecter, il y a comme un soulagement, une légèreté qui s’installe au plus profond de mon être… La liberté est souvent espoir initialement. Il y a comme une aspiration à être libre. Cette aspiration, si elle avait un mouvement, ce serait les battements d’un coeur. Et je dois vous l’avouer, c’est une des choses que je trouve si belles dans ce bas Monde. L’espoir qui naît toujours au milieu de terrains hostiles.

La réponse à tout ceci n’est autre que l’amour. Comme une fatalité, une nécessité, une vérité. Et c’est étrange, finalement, de comprendre qu’il ne suffit que de cela.

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