Et un jour j’arrive à ce moment là de la Vie : je me tiens debout droite et fière face à tout ce qui se trouve autour de moi. Je suis vraiment debout, j’ai arrêté de ramper douloureusement et péniblement. Je réussis à me mettre debout sur mes deux pieds. Alors oui, je suis tombée plusieurs fois avant d’arriver à ce stade là. Mais le plus important c’est qu’à chaque fois j’ai fait l’effort de me relever.
Je me retrouve alors face à l’oeuvre de ma Vie et je me rends compte dans un premier temps de tout le chemin parcouru. Je me rends compte de toute la beauté du chemin parcouru. Je me revois enfant avec les blessures, les peines et l’incompréhension que l’enfance nous fait sûrement tous traverser. Je revois toute la douleur de ces instants qui paraissaient éternels à l’époque.
Puis le temps défile, je me retrouve face à l’adolescente que j’ai été, qui elle aussi n’était pas encore comprise dans ce qu’elle vivait. Cette adolescente qui essayait de faire de son mieux mais qui se trompait parfois, qui faisait des erreurs, qui trébuchait et qui rampait douloureusement et péniblement.
Je revois cette adolescente qui a fait un jour ce choix : celui de tout quitter, de tout abandonner pour se permettre de vivre sa vérité. Là encore, l’incompréhension des personnes autour était présente. Le temps passe et l’adolescente prend de la maturité. Je vois alors très clairement la plus belle leçon que j’ai eu la chance d’apprendre de mon vécu et que j’apprendrai sans aucun doute continuellement :
C’est l’Amour Qui Fait Tourner le Monde.
Toutes les plus grandes leçons, toutes les évolutions, toutes les créations… Tout, tout, tout… Absolument tout est fait d’Amour. Et pourtant c’est surement le mot le moins compris et le plus dénaturé de notre époque.
Alors le temps défile encore, on arrive à ces derniers mois d’expériences de Vie. Je vois cette jeune femme qui rêve de liberté, qui croit au pouvoir des mots, qui s’efforce de transformer sa réalité, qui affronte ses peurs, ses croyances limitantes, qui donne le meilleur d’elle à chaque instant.
Quand je prends le temps de regarder et d’observer ce qu’est la Vie je ne peux m’empêcher de voir à quel point cette expérience est magnifique, fabuleuse et fantastique.
J’arrive alors à cet instant où je prends conscience dans chaque recoin de mon corps et de ma pensée que l’idée la plus pure et la plus vraie qui résonne en moi continuellement sont cinq mots, ce sont les mots les plus beaux du monde et c’est ce que j’ai le privilège de partager à chaque instant avec chaque personne que je rencontre : La Vie est Tellement Belle.
Les cinq mots les plus beaux du Monde. Les cinq mots les plus vrais de mon Monde. Et là encore certains ne comprennent pas. Certains ne comprennent pas comment c’est possible de partager cette idée là. Certains cherchent à comprendre en mettant cette pensée dans des cases de croyances et d’identifications. Certains passent à côté est ne trouvent aucun intérêt à voir la Beauté de la Vie. Certains ne comprennent pas qu’on puisse prendre le temps pour observer la Beauté de la Vie.
Là aussi on n’est pas compris. Mais c’est sûrement cela le chemin de la Vie : passer son temps à raconter le rapport particulier que l’on a à la Vie, aux autres, à nous-mêmes, pour enfin permettre à l’autre de s’autoriser à Voir.
Alors j’essaie de trouver les mots les plus justes afin d’expliquer l’essentiel de ce que l’on fait ici sur cette Terre. On est là pour ÊTRE complètement, sans filtres, sans masques, sans peurs, sans artifices. On est juste là pour être.
Et un jour j’arrive à ce moment là de la Vie : je me tiens debout droite et fière face à tout ce qui se trouve autour de moi. J’observe le passé, le présent et le futur. J’ai arrêté de ramper douloureusement et péniblement. J’ai décidé de laisser la Vie me traverser. J’ai décidé aussi de traverser la Vie comme je l’entends : en sautillant comme une gamine de 5 ans.
Et l’adulte que je serai plus tard sera toujours habité par cette gamine de 5 ans qui n’a pas vécu l’insouciance de l’enfance. L’adulte ne sera qu’un concept et une case que les personnes autour de moi auront besoin d’utiliser afin de se rassurer.
Mais c’est toujours l’enfant en moi qui parlera et expérimentera les choses avec son coeur. Peu m’importe aujourd’hui d’être comprise. L’enfant en moi racontera toujours la Beauté de la Vie et peut-être alors, contre toutes attentes, un jour l’enfant pourra être compris.